Le Désert Oriental - Désert Arabique

Le gouvernement égyptien privilégie la sédentarisation des nomades de l’est. Ainsi, un recensement plus concret est possible.

Le tourisme leur permet un revenu.

Avant de parvenir dans le cap de bédouins, il faut traverser une chaîne de montagnes granitiques. Eh oui, le désert n’est pas fait que de sable !!





Des sources souterraines approvisionnent les camps de bédouins en eau potable.



Arrivés au cap, le touriste est toujours reçu avec cette hospitalité orientale, et devant un délicieux thé à la menthe !





Les nomades ne seraient rien sans les dromadaires !





Les bédouins, hommes et femmes confondus, sont de petite taille. Et les femmes portent leur longue tenue noire, comme Fatima, ce qui les protège aussi du soleil.





Le repas de base est la galette de pain faite de farine de maïs, d’eau et de sel. Un véritable délice. La pâte étalée, elle est posée sur une pierre plate qu’un brasero, à base d’excréments de dromadaire, cuit rapidement. Une délicate odeur de pain ne fait qu’en apprécier la saveur.





Dans une case, une petite gazelle se repose tranquillement.



Tandis qu’une petite gamine quémande casquette, bonbon, stylo !



Les habitations bédouines ne sont que vulgaires emballages ne servant qu’à dormir… Seul le Chef de la tribu a une case descente !





Les dromadaires profitent de quelques brindilles d’herbe sèche.



La colombophilie est une passion en Egypte, depuis la nuit des temps. Des pigeonniers il y en a de partout, sur le toit des immeubles en pleine ville, dans les villages, et aussi en plein désert ! Il est à souligner que le pigeon rôti est délicieux !



Les bédouines confectionnent des colliers de perles qu’elles vendent aux touristes.



Leur beauté m’a guidée pour vous offrir ce regard de braise, complicité entre deux femmes de cultures différentes, mais à l’échange humain parlant le même langage…



Notre voyage est achevé. Mais avant de vous quitter, je voudrais souligner un point. L’avenir d’un pays ne peut évoluer sans scolarité. Voici deux jeunes enfants bédouins privés d’instruction. A cette petite gamine, à votre droite, je lui offris un livre d’animaux de la ferme (sans cochon) et des stylos. Son frère eut une casquette qu’il serre contre lui. Lorsque je regarde cette photo, mon émotion est grande depuis 6 ans ! Le modeste livre que je lui donnais fut pour elle un cadeau précieux. En Arabe, nous échangeâmes quelques mots. Elle me demandait la traduction des noms d’animaux que je ne connaissais pas dans sa langue. Elle cherchait à comprendre, réfléchissait… Je songeais alors, et songe toujours, que nos enfants sont tellement gâtés qu’ils en deviennent indifférents. J’espère que cette petite a appris au moins à lire et à écrire depuis, ou peut-être, sans doute d’ailleurs, malheureusement, est-elle mariée ? Mais si je savais qu’elle soit allée à l’école, je pense qu’elle a dû briller !! Une autre pensée ne me quitte pas : leur sourire et leur regard ! Emotion énorme depuis 6 ans et ma nostalgie grandit de jour en jour !

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